La fibre d’asclépiade : l’alternative en isolation textile.

En tant qu’isolant textile, la fibre d’asclépiade possède une morphologie qui lui permet d’être très performante. Elle se définit tout simplement comme un micro tube d’air. Pour en savoir plus au sujet de sa structure creuse, vous pouvez lire l’article La fibre d’asclépiade : la magie de sa légèreté.
Afin de se sentir bien au chaud, notre vêtement doit remplir 3 fonctions :
- Couper le vent
- Maintenir une couche d’air chaud immobile
- Repousser l’humidité
L’isolation thermique au naturel
Surnommée Soie d’Amérique ou Soyer du Québec, la fibre d’asclépiade utilisée comme isolant textile rend le vêtement particulièrement performant. En effet, elle piège avec brio l’air chaud, même si elle est compressée, dans un plis par exemple.
Ses qualités supérieures sont telles qu’il n’est pas nécessaire que la couche soit très épaisse pour être très chaude. Ainsi, une isolation avec la fibre d’asclépiade permet au vêtement d’être plus près du corps. Une caractéristique appréciable qui permet de minimiser la quantité d’air intérieur à réchauffer.
La fibre d’asclépiade est aussi hydrophobe, c’est-à-dire qu’elle repousse l’humidité, comme la transpiration ou la pluie. En conséquence, l’eau étant incapable de remplacer l’air emmagasiné dans la structure creuse de la fibre, cette qualité nous épargne des pertes de chaleur non souhaitées.
Rester au chaud sans compromis !
Être au chaud c’est bien, mais être au chaud et confortable, c’est mieux ! Puisqu’elle offre des propriétés exceptionnelles, même en couche plus mince et légère, l’utilisation de la fibre d’asclépiade dans un vêtement contribue au confort et à une liberté de mouvement accrue pour celui ou celle qui le porte. Sans oublier que cette fibre végétale est hypoallergénique.
Tendre la main à la nature
La fibre d’asclépiade est sans contredit une alternative de choix dans notre quotidien. Manteaux, vestes, accessoires, sacs de couchage, couettes de lit, etc… Les opportunités à son utilisation sont infinies. Issue de l’Asclepias syriaca, une plante essentielle à la survie du papillon monarque et favorable à la création d’un habitat sain pour les pollinisateurs, pourquoi s’en passer ?! .
Auteure : Marie-Noël Breton, Coordonnatrice administrative